Ø
Un
bon archer atteint la cible avant même d'avoir tiré. [Zhao Buzhi]
Ø
Pourquoi s'en prendre à la flèche, quand le tireur est présent ?
Ø
Si
l’on est blessé par une flèche empoisonnée, l’important est d’abord de la
retirer, ce n’est pas le moment de s’interroger d’où elle vient, qui l’a tirée,
de quel poison s’agit-il. [Tenzin Gyatso - XIVe Dalaï-Lama]
Ø
Si
vous n'arrivez pas à vous souvenir : lisez plus, si votre technique n'est pas
assez bonne : pratiquez la plus.
Ø
Il
est fou d'exercer seulement vos mains quand vous avez besoin d'exercer vos
poings et vos jambes. Il est fou d'exercer seulement vos poings et vos jambes
quand vous devez aussi exercer la concentration de l'esprit.
Ø
Celui qui est sur la pointe des pieds ne tient pas bien, celui qui fait les plus
grandes enjambées ne marche pas toujours plus vite.
Ø
Rien sous les cieux n'est plus doux ou plus mou que l'eau, mais quand elle
attaque des choses dures et résistantes, il n'y en a pas une qui puisse lui
résister car elles ne peuvent pas trouver de façon de l'altérer. Que le mou
conquiert le résistant, que le doux conquiert le dur, est un fait connu de tous
mais cependant utilisé par aucun.
Ø
Un
vieux prêtre taoïste était un bon pêcheur. Il avait l'habitude de s'asseoir sur
un rocher muni d'un crochet droit sans appât. Lorsqu'on lui en demandait la
raison, il répondait :"un poisson est pris parce qu'il le veut". Ceci est la
théorie taoïste : "ne pas forcer, la manière naturelle est la meilleure".
Ø
Les
écrits militaires classiques de Chine : Rapide comme le vent , calme comme la
forêt, implacable comme le feu, inébranlable comme une montagne.
Ø
Ne
crains pas d'être lent mais crains seulement de t'arrêter.
Ø
Avec le temps et la patience, la feuille du murier devient de la soie.
Ø
Celui qui sait qu'il ne sait pas, éduque le. Celui qui sait qu'il sait, écoute
le. Celui qui ne sait pas qu'il sait, éveille le. Celui qui ne sait pas qu'il ne
sait pas, fuis le.
Ø
Ce
n'est pas le but de la promenade qui est important mais les petits pas qui y
mènent.
Ø
C'est s'aimer bien peu que de haïr quelqu'un ; mais c'est haïr tout le monde ,
que de n'aimer que soi.
Ø
Connaître son ignorance est la meilleur part de la connaissance.
Ø
Il
faut faire vite ce qui ne presse pas, pour pouvoir faire lentement ce qui
presse.
Ø
Il
reste toujours un peu de parfum à la main qui donne des roses.
Ø
La
honte n'est pas d'être inférieur à l'adversaire c'est d'être inférieur à
soi-même.
Ø
La
porte la mieux fermée, est celle que l'on peut laisser ouverte.
Ø
La
pratique de la vertu repose le coeur et le rend chaque jour meilleur.
L'hypocrisie le fatigue et le rend chaque jour plus sot.
Ø
Le
bonheur va vers ceux qui savent rire.
Ø
Le
moment donné par le hasard vaut mieux que le moment choisi.
Ø
Le
vice empoisonne le plaisir, la passion le corrompt, la tempérance l'aiguise,
l'innocence le purifie, la tendresse le double.
Ø
Le
savoir que l'on ne complète pas chaque jour diminue tous les jours.
Ø
Prétendre contenter ses désirs par la possession, c'est compter que l'on
étouffera le feu avec de la paille.
Ø
Qui
se hisse sur la pointe des pieds ne tient pas debout. Qui met les enjambées
doubles n'arrive pas à marcher. Qui se pousse aux yeux de tous est sans lumière.
Qui se donne toujours raison est sans gloire. Qui se vante de ses talents est
sans mérite. Qui se targue de ses succès n'est pas fait pour durer.
Ø
Si
tu donnes un poisson à un homme, il mangera un jour. Si tu lui apprend à pêcher,
il mangera toujours.